Les racines et les rhizomes contiennent beaucoup d’amidon.
Les racines comestibles mesurent parfois plusieurs mètres de longueur et ne se gonflent pas comme les tubercules.
Les rhizomes sont des tiges souterraines, courtes, pointues et épaisses.
Voici quelques exemples de racines et de rhizomes comestibles :
Le Jonc
Cette plante familière à haute tige se rencontre en Amérique du Nord, en Afrique, en Australie, aux Indes et en Malaisie.
Elle pousse ordinairement dans les endroits humides et marécageux.
Les racines et les tiges du jonc peuvent êtres mangées crues ou cuites.
Le plantain aquatique
Cette plante aux fleurs blanches se trouve le plus fréquemment aux abords des lacs, des étangs et des cours d’eau où elle est souvent submergée dans quelques centimètres d’eau.
Le plantain aquatique abonde dans les régions marécageuses des zones tempérées du nord.
Elle se caractérise par des feuilles soyeuses en forme de coeur et aux multiples nervures.
Les oignons du plantain aquatique perdent leur goût acre après avoir été séchés. Faites-les cuire comme des pommes de terre.
Le jonc florissant
Cette plante pousse le long des rivières, près des lacs, des étangs et des prés marécageux d’Europe, d’Asie, de Russie et dans les régions tempérées de Sibérie.
La plante adulte atteint 1 m ou plus de hauteur et se pare de grappes de fleurs roses et vertes.
Son rhizome charnu et souterrain doit être pelé et bouilli comme une pomme de terre.
Les quenouilles
On les trouve partout dans le monde le long des lacs, des étangs et des rivières, excepté dans la toundra et les régions forestières du grand nord.
Ces plantes atteignent de 1 à 4,6 m de hauteur et leurs longues feuilles vertes et verticales mesurent 2,5 cm de largeur.
Elles forment des rhizomes comestibles de 2,5 cm d’épaisseur que l’on mange crus ou bouillis après en avoir enlevé la pelure.
Le pollen jaune que produisent ses fleurs peut être mélangé avec de l’eau et cuit à l’étuvée comme le pain.
De plus, les rejetons des quenouilles sont délicieux lorsqu’on les fait bouillir comme des asperges.
Les fougères comestibles
Les fougères foisonnent dans toutes les régions humides.
On les retrouve particulièrement en forêt, près des ruisseaux, le long des cours d’eau et en lisière des bois.
A première vue, on peut les confondre avec des plantes à fleurs, mais en les observant de plus près, il faut admettre qu’elles se distinguent parfaitement de ces dernières. À l’envers de la feuille, vous remarquerez une multitude de petits points bruns recouverts d’un pollen jaune, brun ou noir.
Les spores qui remplissent ces points facilitent l’identification des fougères.
Choisissez les jeunes rhizomes dont la hauteur n’excède pas 15 ou 20 cm et cassez-les le plus bas possible en leur point le plus tendre.
Enlevez les « poils » qui les recouvrent en faisant glisser les tiges entre
vos doigts. Lavez-les et faites-les bouillir dans l’eau salée ou faites-les cuire à la vapeur jusqu’à ce qu’ils deviennent tendres.
Le rhizome des fougères est généralement considéré comme toxique cru, et il faut donc absolument le faire cuire .
Les fougères arborescentes
Cette fougère, une des plus répandues qui soit, pousse un peu partout dans le monde, excepté dans l’Arctique, dans les bois desséchés, les clairières récemment incendiées et les pâturages.
Il s’agit d’une fougère ordinaire aux rhizomes clairsemés dont la base cylindrique couleur de rouille atteint souvent 1 cm d’épaisseur.
Chacun des angles de ses frondes tripartites est marqué d’un coin violacé qui sécrète un jus sucré,
Les rhizomes rampants et ligneux mesurent environ 7
mm d’épaisseur.