Si vous êtes dans le désert, votre priorité numéro un doit être de trouver de l’eau. Sans eau, vous ne tiendrez que deux jours et demi à une température de 48 °, et ce même si vous restez couché à l’ombre. Et si vous décidez de marcher, vous ne ferez que 8 km avant de vous effondrer.
Dans le désert, il n’est pas facile de recueillir quotidiennement un minimum de 3,8 litres d’eau, à moins de se trouver à proximité d’un puits ou d’une oasis.
Le puits demeurant l’ultime source d’eau , la meilleure façon de le repérer consiste à suivre une piste très empruntée.
Il existe d’autres moyens pour trouver de l’eau dans le désert.
En voici quelques-uns :
- Le long des plages sablonneuses, creusez un trou dans la première dépression de terrain que vous verrez derrière la première dune.
L’eau des pluies se ramasse en ces endroits.
Lorsqu’apparaît le sable humide, ne creusez plus et laissez l’eau jaillir.
Si l’on creuse trop profondément, on n’obtient que de l’eau salée. - Là où vous voyez du sable humide, creusez en surface.
- On peut trouver de l’eau juste au-dessous de la surface d’une rivière desséchée.
Elle se retire au point le plus bas de la rivière, dans la partie extérieure d’un coude de son lit.
Creusez le long de ces coudes et vous pourrez trouver de l’eau. - Souvent, les gens du désert connaissent plusieurs nappes d’eau qui émergent du fond des terres basses.
Ils les recouvrent et les dissimulent de multiples façons.
Pour les découvrir, regardez sous les talus ou les coins abrités, plus particulièrement dans les régions semi-arides. - Dans certaines régions, la rosée constitue une source d’eau très appréciable.
Les pierres froides et les surfaces métalliques font d’excellents condensateurs.
Essuyez-en la rosée à l’aide d’un chiffon et tordez celui-ci au-dessus d’un récipient.
La rosée s’évapore très vite et il faut la recueillir avant le lever du soleil.
Une rosée abondante peut vous donner un peu plus d’un litre d’eau par heure. - Regardez en arrière des rochers, dans les rigoles, sur le flanc d’un canyon ou sous l’arête d’une falaise , peut-être y trouverez-vous des citernes ou réservoirs naturels.
Souvent, en ces endroits, le sol se compose de roc solide ou de terre très dure et bien tassée.
Si vous ne pouvez repérer ces indices, cherchez de l’eau là où les animaux laissent leurs traces. - Dans le désert, observez le vol des oiseaux, particulièrement au crépuscule et à l’aube.
Les oiseaux planent et tournent au-dessus des mares.
La grouse des sables de l’Asie, l’alouette huppée, l’oiseau zébré y vont tous les jours, et les perroquets et les pigeons n’en sont jamais très éloignés. - N’attachez pas d’importance aux histoires de puits contaminés. Le goût acidulé de certaines eaux saumâtres, alcalines et riches en magnésium en sont la cause.
Les eaux du désert, par la nature même de leur provenance, sont généralement beaucoup mieux filtrées et plus limpides que l’eau du système d’acqueduc de nos villes.
Néanmoins, mieux vaut faire bouillir ou traiter l’eau en ajoutant des cachets de chlore, surtout dans les villages indigènes ou à proximité d’un endroit habité.